Carême 2017 – 3e dimanche — 18-19 mars
Beaucoup de Samaritains de cette ville crurent en Jésus, à cause des paroles de la femme qui avait rendu ce témoignage : « il m’a dit tout ce que j’ai fait ». Lorsqu’ils arrivèrent auprès de lui, ils l’invitèrent à demeurer chez eux. Il y resta deux jours. Ils furent encore beaucoup plus nombreux à croire à cause de ses propres paroles, et ils disaient à la femme : « Ce n’est plus à cause de ce que tu nous as dit que nous croyons maintenant ; nous l’avons entendu par nous-mêmes.et nous savons que c’est vraiment lui le sauveur du monde. »
Ainsi va le chemin de la foi, d’humbles débuts à un élargissement insoupçonné, d’une rencontre fortuite à une grande page d’évangile, du questionnement d’une femme isolée à une vraie profession de foi d’une communauté réunie autour de Jésus.
Jésus vient aujourd’hui comme hier à la source de Jacob nous dire « Donne-moi à boire ! ». Au delà de sa soif d’homme, c’est sa soif de l’homme qu’il vient nous partager. Dans la conversation qu’il vient renouer avec nous, comme hier avec la Samaritaine, il nous invite à creuser quelles sont nos soifs. Il nous transmet le goût de l’eau vive, de l’eau de la vie. « Si j’avais cinquante-trois minutes à dépenser, disait le petit Prince, je marcherais tout doucement vers une fontaine… ».