12 dimanche ordinaire – A – 25 juin 2017

 

Matthieu 10, 26-33

II s’agit de l’appel des Douze. Ces douze dont Jésus a libéré la parole pour inventer I’Eglise et casser la peur.

La peur de prendre la parole.

La peur de prendre des risques.

La peur de prendre le départ. La peur de prendre la liberté. La peur de prendre peur…

« Et pourtant vous valez bien plus que tous les moineaux du monde.„». C’est le règne de l’isolement. de la tristesse, de la stérilité et de la peur.

Les gens ne vivent plus. Ils n’osent plus vivre. Ils sont étouffés dans un univers où tout est « voilé », « caché dans « l’ombre», tout juste encore si l’on ose chuchoter dans « le creux de l’oreille

L’appel lancé par Jésus engage tous les risques et désigne toutes les chances. Il vient d’ouvrir le possible.

Mais pour découvrir les nouveaux horizons, il faut accepter de sortir de derrière ses rideaux où l’on se tient « voilé », sortir du fond de son trou Où l’on se tient « caché », « sortir de l’ombre » de ses arrière-boutiques, sortir de ses bavardages « au creux de l’oreille » …

Il faut en sortir et, pour en sortir, il faut inventer un nouveau langage.

L’appel lancé par Jésus vient de retourner les choses. Littéralement retournées, sens dessus dessous !

Désormais, l’homme va pouvoir se tenir debout sans être obligé de marcher sur la tête.
Le monde aura un sens sans être obligé d’aller de travers.

Désormais. le plus juste ne sera plus le plus clinquant.
Quand la publicité fait beaucoup de bruit. cela ne prouve pas qu’elle dit la vérité, c’est seulement la preuve qu’elle a beaucoup d’argent à dépenser !

Désormais, ce n’est plus la face visible de la terre qui sera la plus vraie.
Le réel ne sera plus la seule réalité.
C’est aujourd’hui qu’il faut briser le cercle, casser la routine, renvoyer la peur.

  1. Debruynne

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