Dieu nait.

21e Dimanche ordinaire — 27 août 2017

Matthieu 16. 13-20

 

Dieu nait.

IJn cri, un sourire, un regard de plus sur la terre.

Un regard, un miracle de plus, un enfant, une personne .

 

Peut-être … peut être que Dieu habite en tout bébé,
en n’importe quel bébé…

Peut-être … qu’il existe en semence, en germe au cœur de tout nourrisson, garçon ou fille…

Peut-être que toi, Jésus, tu es simplement celui qui seul a su le laisser grandir,
prendre toute la place et lui donner ton vouloir et ton cœur, tes mains de chair et de terre d’une absolue manière et qu’il a pu croitre en toi, parler par toi comme personne d’autre, ni avant ni après…
Peut-être que nous avons en nous la même possibilité de laisser Dieu grandir et s’exprimer en nous, par nous, à travers nous et crier sa passion pour le monde, sa création frémissante, somptueuse, inachevée et pour les hommes au milieu, tout petits et infiniment grands, fragiles, inconsolables et jamais résignés…
Et peut-être que nous ne parvenons pas à le faire, trop occupés, préoccupés de nous, de ce que nous croyons être nous, notre corps, nos sensations et nos émotions, nos désirs et nos peurs, tout ce qui est à nous sans doute mais qui n’est pas nous vraiment puisque nous, vraiment, c’est Dieu lui-même, ce Dieu que nous fuyons au lieu de le laisser crier d’amour et créer la vie, à travers nous qui le mettons au monde… ?

Naitre

Extrait du livre « Le Christ nu » d’Alain Chapelier p 61