Le père prodigue

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Nous connaissons la parabole du fils prodigue et celle de la rencontre de l’homme riche avec Jésus.

Connaissez-vous celle du père prodigue ?

 

André QUERTON nous dévoile que nous sommes, au cours de notre vie, fils et père… prodigue.

Nous le découvrons dans son livre « Le Père prodigue », un bijou admirable de sensibilité et de profondeur sur l’amour d’un père pour ses fils.

Cet opuscule, édité chez Mardaga : 58 pages, 12 €, rappelle d’abord l’épisode, relaté dans Mt 19, 16-22, Mc 10 , 17-27 et Lc 18, 18-23, de la rencontre d’un (jeune) homme riche avec Jésus. Le premier demande au Maître le chemin à suivre pour obtenir la Vie éternelle. « Vends tous tes biens et donne-les aux pauvres… Suis-moi », lui déclare Jésus.

 

Ce jeune homme pieux, aimé par Jésus, apparaît comme l’un des rares interlocuteurs historiques du Christ.

 

André Querton imagine que saint Luc ait rencontré ce jeune homme au soir de sa vie pour découvrir où l’avait conduit l’amour que Jésus, le Maître, lui portait.

 

Dans ce roman, l’auteur expose les interrogations légitimes évoquées par le jeune riche dont les biens, en copropriété avec son père (Tout ce qui est à moi est à toi, lui disait celui-ci) à la tête d’une entreprise procurant un emploi à de nombreux travailleurs.

 

Après hésitations, le jeune homme s’éloigne du Maître.

 

Les années passent. Le jeune homme dirige à présent l’entreprise, se marie et son épouse lui donne deux fils.

 

Le cadet lui réclame sa part d’héritage pour parcourir le monde, aller à la rencontre de l’étranger et faire fructifier son avoir.

 

« Ainsi donc mon tendre fils me demandait de lui permettre cela même que  j’avais refusé au Maître : un grand départ, un abandon. »

 

Le temps s’écoule. Un mendiant, le cadet après des expériences malheureuses, est accueilli les bras ouverts par son père tandis que l’aîné, gérant du domaine, tout heureux lui annonce la naissance de son fils.

 

Le père déclare :

« J’avais donc deux fils uniques. Tous deux me ressemblaient : ils partageaient ma maisonnée, ma vie, mon sang. Ils étaient généreux comme j’espérais l’être. Cela faisait mon bonheur. Ils étaient différents, chacun reflétant certains de mes traits…

L’aîné avait mis ses pas dans les miens, ce qui était un hommage à toute ma vie ; le cadet avait appris sur mes pas à souhaiter me dépasser.

Le premier fit le choix que je fis ; le second celui qui m’avait été offert et que je n’avais pas su prendre. »

 

De combien de choix de vie un homme dispose-t-il ? Un millier ?

Un seul : Celui de se lever et de se mettre en route.

Rien n’est sûr. Le Royaume est en nous.

 

Nous sommes peut-être très nombreux, nous tous, les jeunes hommes riches.

 

Quelle est notre vocation ?

 

PHS

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