Jean 1,35-42
II marchait sur la route et il se retourna. « Que cherchez-vous dit-il. Et j’ai regardé ceux qui étaient sur la route et qu’il interrogeait. Et j’ai vu tous ceux-là qui ne se contentaient pas d’argent et de confort, d’avancement et d’honneurs, mais voulaient davantage. Qui cherchaient à donner un sens à leur vie. Et j’en ai même vu qui ne voulaient rien voir, jusqu’au jour où l’épreuve les croiserait en chemin. Des hommes et des femmes qui étaient en recherche.
« Seigneur, où demeures-tu ? », lui ont-ils répondu. Aussi, il n’allait pas leur donner des réponses toutes faites à leurs questions. II n’allait pas jouer de son autorité : voilà ce qu’il faut croire, il ne ferait pas non plus comme ces bonimenteurs qui attirent les foules en parlant de prodiges venus tout droit du ciel. Il leur dit simplement : « Venez et vous verrez ». A eux donc de voir, en toute liberté, si c’est bien ce qu’ils cherchent.
Ils allèrent chez lui, y passèrent la journée. Mais ils ne savaient pas dans quelle aventure ils s’étaient engagés. Car la foi n’est jamais évidence et clarté. C’est un chemin qu’on prend en marchant à sa suite. Et tantôt on avance, et tantôt on recule. On marche avec ses doutes et ses hésitations, avec amour aussi. On ne trouve jamais vraiment ce que l’on cherche, mais l’important est de chercher, avec au fond du cœur, la question que l’on pose : « Seigneur, où demeures-tu ? »
Louis Dubois