Trinité -B- 27 mai 2018 (TM)

Trinité B 2018

Matthieu 28, 16-20

Croire en Dieu… Le poète Jean Grosjean remplace le mot « croire » (utilisé près de cent fois dans l’évangile de Jean) par « se fier à ». À une époque où « on ne sait plus à qui se fier», accorder cette confiance au seul Vivant, voilà la proposition.

Ce Dieu à qui se fier… la tradition chrétienne, orientale surtout, l’appelle aussi, depuis le 3ème siècle Trinité. Inutile de sortir sa calculette théologique ! La Trinité n’est pas affaire de mathématique. Encore pourrait-on parler d’algèbre amoureuse. Car voilà bien le départ de la Trinité : un Dieu « tendre et miséricordieux » ne peut pas être solitaire.

On le dit Père. Au sens où pour Israël, Yavhé met son peuple au monde. Il serait donc juste de l’appeler le Dieu de l’engendrement.

On le dit Fils. On pourrait traduire Visage. Et même visage de nos visages. Lui nous appelle « Amis. » Le Dieu de la fraternité.

On le dit Esprit, ou mieux : Souffle. Le Baiser qui unit le Père et le Fils, suggèrent plusieurs théologiens orientaux… Le Dieu du baiser amoureux.

G Ringlet

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