Ascension -C- 30 mai 2019 (TM)

Luc 24, 46-53
Jésus ressuscité, apparaissant à ses disciples, leur disait: «Il fallait que s’accomplisse ce qui était annoncé par l’Écriture: les souffrances du Messie, sa résurrection d’entre les morts le troisième jour, et la conversion proclamée en son nom pour le pardon des péchés, à toutes les nations, en commençant par Jérusalem. C’est vous qui en êtes les témoins. Et moi, je vais envoyer sur vous ce que mon Père a promis. Quant à vous, demeurez dans la ville jusqu’à ce que vous soyez revêtus d’une force venue d’en haut.» Puis il les emmena jusque vers Béthanie et, levant les mains, il les bénit. Tandis qu’il les bénissait, il se sépara d’eux et fut emporté au ciel. Ils se prosternèrent devant lui, puis ils retournèrent à Jérusalem, remplis de joie. Et ils étaient sans cesse dans le Temple à bénir Dieu.

Ascension 2019

Rendez-vous sur la montagne, en plein air.
Tant il est vrai que l’annonce de l’Évangile est une affaire de grand vent et d’espace.
L’Évangile ne souffre pas les murs fermés.
Jésus arrache ses amis à la chambre haute.
Trop souvent les cénacles restent des lieux cloisonnés ou ne fermentent que les mots.
Pas question de rester enfermés : il faut courir le monde.
Ce qui est arrivé, les paroles qui ont traversé les esprits et les cœurs, les actes qui ont redressé les courbés, le déploiement sur la croix, et surtout la mort vaincue dans son trou à l’aurore, et convertie en passage de vie, ce qui est arrivé ne saurait rester enfermé dans les esprits de quelques initiés.
L’évangile n’a pas de privilégiés.
Le monde entier devient sillon pour la semence.
Il n’y a aucune terre, nulle part, aucune parcelle envahie de cailloux et de ronces où l’évangile ne puisse tomber et lever.
Il faut ensemencer partout.
Non pour imposer une religion ou une doctrine ou une théorie, mais pour faire connaitre en tous lieux le chant de sa parole portant la plénitude du bonheur à venir.
En fait, Jésus transforme ses amis en nomades de l’évangile.
 
En colporteurs de bonne nouvelle.
Quand l’église se sédentarise, s’installe dans les définitions, dans les vérités possédées, se fige dans ses dépôts de certitudes, est-elle encore d’évangile ?
Jésus renvoie ses amis à la terre. 
Leur place n’est pas autour de lui, en cercle de favorisés, mais dans l’annonce de l’insurrection surgie à l’aurore du tombeau.
D’après Ch. Singer : Jésus le chant de la parole pp381-383

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