30e dimanche ordinaire -C- 26-27 octobre 2019 (TM)

30e dimanche ordinaire C — 26-27 octobre 2019

Luc 18, 9-14
Jésus dit une parabole pour certains hommes qui étaient convaincus d’être justes et qui méprisaient tous les autres: «Deux hommes montèrent au Temple pour prier. L’un était pharisien et l’autre, publicain. Le pharisien se tenait là et priait en lui-même: “Mon Dieu, je te rends grâce parce que je ne suis pas comme les autres hommes: voleurs, injustes, adultères, ou encore comme ce publicain. Je jeûne deux fois par semaine, et je verse le dixième de tout ce que je gagne.”
«Le publicain, lui, se tenait à distance et n’osait même pas lever les yeux vers le ciel; mais il se frappait la poitrine, en disant: “Mon Dieu, prends pitié du pécheur que je suis!” Quand ce dernier rentra chez lui, c’est lui, je vous le déclare, qui était devenu juste, et non pas l’autre. Qui s’élève, sera abaissé; qui s’abaisse sera élevé.»

Le temps de la prière, c’est d’abord, bien sûr, ne pas confondre les prières avec la prière.
Prier est une grande affaire puisqu’il s’agit ni plus ni moins que de s’entretenir avec Dieu.
Si la prière est un temps où l’on s’entretient avec Dieu, il est bien évident que cela ne peut se faire à coup de formules… même si nous avons besoin, parfois, d’y recourir.
Il fut un temps où lorsque l’on avait récité ses prières on était en règle. Puis, vint un autre temps où prier ne voulut plus dire grand-chose, peut-être parce que l’on avait oublié que les prières ne sont pas faîtes pour être récitées comme les tables de multiplication.
Dans la prière nous entrons en relation si intime avec Dieu que nous pouvons dire Père.
Dieu nous écoute et suscite notre parole.

C’est faire de la prière un réflexe calme et paisible plus qu’une activité programmée, qu’une conquête de la volonté.
Parler à Dieu comme on respire.
Il y a sans doute des temps privilégiés pour la prière.
Des temps où l’on est plus disponible, des temps où l’on se rassemble, des temps de fête.
Ces temps sont la manifestation d’une prière diffuse qui a besoin de s’exprimer. Mais chaque moment où nous répondons à l’Amour de Dieu est aussi temps de prière.

C’est apprendre à parler à Dieu de notre vie.
Quand nos préoccupations quotidiennes faisaient irruption dans notre prière, on appelait ça des « distractions »: il fallait les chasser…
Ne vaut-il pas mieux en faire le sujet de notre conversation avec le Père ?

Célébrer le temps de la prière, c’est demander à l’Esprit de nous dévoiler chaque jour un peu plus le mystère de Dieu, et lui dire : « Apprends-nous à prier ».

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