Epiphanie A — janvier 2020
Matthieu, 2,1-12
A Bethléem, Marie a posé dans un berceau de paille l’enfant qu’elle a porté. Trois hommes se présentent ils arrivent des pays lointains où le soleil se lève, personne ne les connaît. On ne les a jamais vus dans le petit village des bergers et l’étonnement est dans les yeux de tous lorsqu’ils approchent de l’endroit où Jésus est né. Devant les étrangers, l’on est toujours plein de curiosité et l’on se dit : que viennent-ils faire ici ? Ce n’est pas leur place!
Leurs façons sont différentes, ils ne parlent pas la même langue, leurs habits sont surprenants et leurs visages attirent le regard. Ils n’ont rien a voir avec le peuple de Jésus.
Ce sont des étrangers. Ne faut-il pas se méfier d’eux ?
Pourtant la maison reste accueillante et personne ne les chasse. Leurs cadeaux ne sont pas repoussés, mais dans l’enfant posé dans la crèche, Dieu s’offre à eux
Ainsi, les promesses de Dieu sont pour tous les hommes !
Le Seigneur vient pour tous,
pour ceux dont le cœur est pur comme une source et ceux qui peinent pour secouer le poids de la méchanceté,
pour ceux dont la joie roule comme un torrent et ceux que la tristesse assied dans un coin,
pour ceux dont la demeure est couverte d’or et ceux qui mendient pour manger,
pour ceux qui sont noirs, blancs ou jaunes et qui sont rejetés à cause de la couleur de leur peau,
pour ceux qui pardonnent et ceux qu’attisent des pensées de haine,
pour ceux qui ne connaissent pas Jésus et qui ont une autre religion,
pour ceux qui habitent dans ma rue et ceux qui viennent d’autres pays.
Le Seigneur ne fait pas de différence.
Pour tous sa porte reste ouverte et ses mains tendues.
A travers les Rois Mages, Jésus s’offre à la vue et à l’amour des hommes.
II vient pour tous.
L’Epiphanie
C’est Dieu se montrant aux hommes de toutes races, de toutes langues, de toutes couleurs,
c’est Dieu rassemblant tous les hommes dans sa maison comme un peuple de frères.
Ch. Singer, Fêtes pour Dieu, pages 32-32, extraits