Carême 2 A 2017 – Matthieu 17, 1-9
Peu de temps auparavant… Jésus avait parlé de sa résurrection, de sa mort, de tout ce qu’il aurait à souffrir de la part des anciens, de la part des grands-prêtres à Jérusalem.
Peu de temps après…descendant de la montagne, il reprendra la route, « avec courage», disent les témoins; la route qui mène à Jérusalem, près du Calvaire, la route qui passe par Béthanie où habitent ses amis, Marthe, Marie, Lazare, la route qui passe par le jardin de Gethsémani où. avec Pierre, Jacques et Jean, ses intimes, les mêmes rencontrés dans l’évangile de ce jour, et le visage probablement défiguré, il vivra les angoisses de l’agonie…
Mais aujourd’hui, sur la montagne en pleine lumière, dans la lumière de Dieu il porte sur son visage toute la beauté de l’humanité, toute la beauté de la divinité et la voix le confirme, comme aux premiers temps au temps du Jourdain au temps de Jean le Baptiste: « Celui-ci est mon fils bien-aimé. Écoutez-le. »
Durant toute sa vie.
II a apporté la lumière, sur les visages. dans les regards dans les cœurs de tous les hommes, les femmes et les enfants qu’il rencontrait, surtout des petites gens qui n’étaient même plus des personnes aux yeux de certains.
Sur ses pas, les routes de l’existence humaine, mêmes les plus sombres, celles où il n’y a plus l’horizon, devenaient lumineuses, ouvraient sur la lumière,
II a transfiguré les visages et les vies parce qu’il croyait tellement à la vie : « Je suis venu pour qu’ils aient la vie », disait-il.
II avait la certitude que la vie a un sens, une direction, une signification, à cause de Dieu, à cause de l’Amour C’était cela sa Bonne Nouvelle !