Fête de Don Bosco —28 janvier 2018
Lorsqu’un oiseau meurt, que son cadavre disparaît, bien souvent, il ne reste alors que ses plumes.
Et si la foi était une plume ?
Et si la foi nous donnait la légèreté, la douceur et la force inouïe permettant de traverser des montagnes, de voir les choses sous un autre angle, de prendre la hauteur nécessaire qui rend tout plus beau, qui donne du sens.
Et si la foi nous offrait comme le plumage protection et refuge ?
Et si la foi était comme ces plumes de toutes les tailles et de toutes les couleurs, personnelles à chacun, mais donnant tant de joie et de beauté dans la diversité ?
Et si la foi nous permettait d’exprimer ce qu’il y a au plus profond de nos êtres ?
Et si lafoi nous rendait libre ?
Et si la foi était une plume ? Il resterait de nous après la mort cet espoir en l’amour, la force intime de la douceur, la couleur, la poésie et ce vent de liberté que nous aurons semé.
Si j’ai pris la plume pour te conter mon rêve et ma foi, c’est parce que je crois que comme l’oiseau a besoin de plumes pour voler de ses propres ailes, l’homme a besoin de la foi pour être pleinement accompli.