5° Dimanche Ordinaire –B- 04 février 2018 (TM)

TM_20180204« Tout le monde te cherche »

Dieu n’a pas de domicile fixe. Affin de le trouver, il suffit peut-être de suivre les traves qu’il dépose un peu partout ; comme des balises dans la nuit sur la terre des vivants. Il n’y a pas d’endroit assez éloigné, il n’y a pas de lieu assez sombre, il n’y a pas de souffrance assez atroce pour que Dieu n’y pose ses jalons lumineux.

II est là, dans la nuque raide paralysée par une fièvre comme un animal traqué dans le nœud coulant d’un piège, il est là dans le pli curieux de l’œil qui s’allume et des membres qui se relâchent quand la température du corps retombe.

II est là pour nous redire à demi—mots, que le chemin le plus court d’un être à un autre dans les moments souffrance est le chemin intérieur. Prendre la main de l’autre, en silence i car aucun mot ne saurait totalement apaiser la douleur. Alors, peut-être que notre unique obligation morale, c’est de défricher en nous-mêmes de vastes clairières de paix et de les étendre de proche en proche, jusqu’à ce que cette paix irradie vers les autres. Notre monde fiévreux, en pleine ébullition a besoin de cette paix, de cette main tendue.

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