5ème dimanche de Pâques -B- 5 mai 2018 (CNV)

EUCHARISTIE DU Dimanche 5 mai – 5ème dimanche de Pâques

Entrée en communion de:
Loris, Alba, Louise, Fantine, Sébastien, Jean et Nina, Loredana

RÉPÉTITION DE CHANTS

CONSIGNES

  • L’assemblée s’installe, puis les enfants rentrent deux par deux pour aller à leur place, tandis qu’on chante :

♫ CHANT D’ENTRÉE : Debout peuple de Dieu A40 (1-2)

MOT D’ACCUEIL :

MOT D’ACCUEIL du célébrant – Appel des enfants par leurs prénoms (chacun a sa bougie éteinte en main). Une animatrice allume les bougies de baptême des enfants. Ceux-ci déposent leur bougie dans le sable, près du phare.

 

♫ Tiens ma lampe allumée SM357 (refrain) *Projection de dessins !

 

† Signe de croix

Le Seigneur soit avec vous…

 

INTRODUCTION AU KYRIE

♫ L’amour de Dieu est grand comme ça (1 à 3)

PRIÈRE D’OUVERTURE

Introduction à la première lecture :  

PREMIÈRE LECTURE :

♫ CHANT DE MÉDITATION : En famille, en peuple, en église (1 à 3)

♫ ACCLAMATION DE L’EVANGILE : Alléluia mon cœur est dans la joie NC

Des enfants entourent le prêtre avec leurs bougies de baptême :

 

EVANGILE selon Saint Jean  (10, 11-18) : Je suis le bon pasteur !

HOMÉLIE

INTENTIONS :

♫ REFRAIN POUR LES INTENTIONS : Pour entrer dans le silence (Refrain) Kt 29-01

COLLECTE

Les enfants rejoignent un adulte dans le fond de l’église pour aller chercher le pain et le vin :

 

PRÉSENTATION DU PAIN ET DU VIN –

PRÉFACE

♫ SANCTUS : Vive, vive, vive la vie NC

PRIÈRE EUCHARISTIQUE

♫ ANAMNÈSE : Vive, vive, vive la vie NC

NOTRE PÈRE

Les enfants viennent à l’autel et se donnent la main

PRIÈRE POUR LA PAIX

GESTE DE PAIX. Les enfants descendent donner la paix à leur famille

FRACTION DU PAIN

♫ CHANT PENDANT LA FRACTION : Donne la paix D601 (1,2)

Les enfants viennent à l’autel avec un adulte de la famille pour communier

COMMUNION

♫ CHANT : Au creux de mes mains D23-44 (entier)

TEXTE DE MÉDITATION

♫ REFRAIN APRES LA MEDITATION : Dieu ne peut que donner son amour (Tz)

ANNONCES

 

BÉNÉDICTION

♫ CHANT FINAL: Fais briller ta vie Edit 18-16 (1-2)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Pardon

 

Au début de cette célébration, reprenons conscience de cet amour qui fait de nous des enfants de Dieu.  Chacun d’entre nous est invité à se mettre en chemin à la suite du Christ.  Ensemble tournons-nous vers Dieu pour lui demander de nous faire progresser dans l’amour.

 

Dieu notre père, souvent nous refusons d’accueillir ta parole dans nos vies.

Nous voulons nous débrouiller seuls.

Nous te confions nos refus et de notre tiédeur.

 

 

Jésus le Christ, tu as donné ta vie par amour et tu nous invites à faire de même.

Tu connais nos multiples difficultés à te suivre sur ce chemin.

Nous te confions tout ce qui obscurcit nos vies.

 

Dieu notre père, tu nous invites à être témoins de ton amour.  Tu veux nous voir partager la vie nouvelle à laquelle tu nous convies.

Nous te confions toutes nos difficultés à vivre au monde en vrais fils de la lumière.

 

Prière d’ouverture

 

Dieu notre Père,

nous voulons te dire merci

car tu nous appelles tes enfants.

Aide-nous à mieux percevoir cet amour

auquel tu ne cesses de nous appeler,

aide-nous à nous engager à la suite de Jésus,

à être les témoins de l’amour de Jésus, Bon Pasteur,

auprès des hommes nos frères

aujourd’hui et chaque jour de nos vies.

Nous te le demandons à toi notre Père.

 

Introduction à la première lecture

 

Jean nous rappelle que nous sommes enfants de Dieu.  Nous le sommes devenus par le baptême.  C’est l’amour de Dieu pour nous qui fait de nous ses fils.  A nous de vivre en véritables fils de ce père qui est attentif à chacun de ses enfants.  La fraternité qui nous unis est aussi une invitation à être attentifs les uns aux autres.

 

♫ Méditation

♫ Alléluia

 

Evangile

 

Évangile de Jésus Christ selon saint Jean

En ce temps-là, Jésus déclara : « Moi, je suis le bon pasteur, le vrai berger,
qui donne sa vie pour ses brebis. Le berger mercenaire n’est pas le pasteur,
les brebis ne sont pas à lui : s’il voit venir le loup, il abandonne les brebis et s’enfuit ; le loup s’en empare et les disperse. Ce berger n’est qu’un mercenaire, et les brebis ne comptent pas vraiment pour lui. Moi, je suis le bon pasteur ; je connais mes brebis, et mes brebis me connaissent,
comme le Père me connaît, et que je connais le Père ;
et je donne ma vie pour mes brebis. J’ai encore d’autres brebis,
qui ne sont pas de cet enclos : celles-là aussi, il faut que je les conduise.
Elles écouteront ma voix : il y aura un seul troupeau et un seul pasteur.
Voici pourquoi le Père m’aime : parce que je donne ma vie, pour la recevoir de nouveau. Nul ne peut me l’enlever : je la donne de moi-même. J’ai le pouvoir de la donner, j’ai aussi le pouvoir de la recevoir de nouveau : voilà le commandement que j’ai reçu de mon Père. »

– Acclamons la Parole de Dieu.

 

 

 

 

INTENTIONS

 

* Seigneur dans notre prière, nous nous souvenons de tous ceux qui n’ont pas découvert ton amour, de tous ceux que leurs conditions de vie empêchent de percevoir ta Lumière.

Toi qui tout au long de l’histoire de l’humanité propose sans cesse ton amour, nous te prions : manifeste ta présence au cœur de leur vie.

 

* Seigneur, nous te prions pour l’Eglise que tu invites à être signe de ton amour,

à être le troupeau où chacun pourra te découvrir dans la vie de communion.

Donne lui de ne pas se refermer sur elle même, mais de s’ouvrir au don de l’amour  pour que ton nom soit manifesté à notre monde.

 

* Seigneur, nous voulons te prier pour notre communauté,

troupeau vivant ici la vie de chaque jour avec ses joies et ses peines,

ses réussites et ses échecs.

Donne nous de vivre davantage le partage et la communion entre nous

dans le respect de nos différences, unis dans l’amour du Bon Pasteur

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Je trouve qu’il est intéressant de nous arrêter un peu sur le mot « monde » de la phrase : « Le monde ne peut pas nous connaître ». Pour la comprendre, il faut se souvenir que, pour Jean, le mot « monde » (cosmos en grec) a deux sens : parfois, il vise le monde que Dieu aime de toute éternité et qu’il veut sauver. Parfois, il vise tout ce qui est hostile ou au moins imperméable à Dieu.

D’une part, Jésus est venu pour sauver le monde ; et l’Église, à son tour, n’a pas d’autre raison d’être que de se mettre au service du monde ; et donc, il faut commencer par aimer le monde. C’est le Père Teilhard de Chardin qui disait : « On ne convertit que ce qu’on aime. » Saint Augustin disait : « Étends ta charité sur le monde entier, si tu veux aimer le Christ ; parce que les membres du Christ sont étendus sur le monde… Le Christ, lui, aime son corps. »

 

D’autre part, Jésus puis ses disciples sont « à part » du monde et nécessairement méconnus, haïs, persécutés par le monde. Mais malgré cette hostilité, Dieu ne peut pas ne pas aimer le monde.

C’est en raison de cet amour qu’il nous rappelle qu’il est le bon pasteur, et nous le troupeau. —évidemment je comprends que ce n’est pas trop flatteur pour nous d’être appelé troupeau ; en tout cas nous n’aimons pas cette comparaison— mais il faut nous replacer cette expression dans le contexte biblique :

À l’époque biblique, le troupeau était peut-être la seule richesse de son propriétaire ; il n’y a qu’à voir comment le livre de Job décrit l’opulence puis la déchéance de son héros. Cela se chiffre en nombre d’enfants, d’abord, puis en nombre de bêtes, Job possédait sept mille moutons, trois mille chameaux… Et quand on vient annoncer à Job tous les malheurs qui s’abattent sur lui, cela concerne ses troupeaux et ses enfants.

Déjà d’Abraham, on disait « Abram était riche en troupeaux, Si les troupeaux sont considérés comme une richesse, nous pouvons oser penser que Dieu nous considère comme une de ses richesses. Ce qui est quand même une belle audace sur le plan théologique ! Dieu est donc habituellement comparé à un berger, dont le troupeau est le peuple d’Israël ; par exemple : « Le Seigneur est mon berger (Ps 22/23).

« Berger d’Israël, écoute, toi qui conduis ton troupeau, resplendis… » (Ps 79/80).

Cette image du berger dit la sollicitude de Dieu qui rassemble son peuple ; et, très souvent, ce thème du berger est associé à l’expérience de l’Exode, la libération d’Égypte. « Oui, il est notre Dieu, nous sommes le peuple qu’il conduit, le troupeau guidé par sa main ».

 

LE ROI, BERGER À L’IMAGE DE DIEU

Son troupeau, Dieu le confie à des lieutenants (tenant-lieu) ; dans cette optique, les rois d’Israël sont comparés à leur tour à des bergers ; et toute une idéologie de la royauté va se développer sur ce thème-là : faite à la fois de sollicitude et de fermeté. Car un berger sérieux sait faire preuve des deux : c’est avec le même bâton, son bâton de marcheur, qu’il guide et rassemble les brebis qui ont du mal à suivre, mais aussi qu’il éloigne les indésirables, qu’il sépare les brebis et les boucs… et qu’il chasse les bêtes sauvages qui menacent le troupeau. Et l’on sait bien que, primitivement, le sceptre des rois était un bâton de berger. Vers 1750 av. J.-C. le fameux roi Hammourabi de Babylone se comparait déjà, lui aussi, à un berger, et disait « je suis le berger qui sauve et dont le sceptre est juste ».

 

 

 

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