14e dimanche ordinaire -C- 7 juillet 2019 (TM)

Luc 9, 51-62
Comme s’accomplissait le temps où il allait être enlevé au ciel, Jésus, le visage déterminé, prit la route de Jérusalem.
Il envoya, en avant de lui, des messagers ; ceux-ci se mirent en route et entrèrent dans un village de Samaritains pour préparer sa venue.
Mais on refusa de le recevoir, parce qu’il se dirigeait vers Jérusalem.
Voyant cela, les disciples Jacques et Jean dirent : « Seigneur, veux-tu que nous ordonnions qu’un feu tombe du ciel et les détruise ? »
Mais Jésus, se retournant, les réprimanda.
Puis ils partirent pour un autre village.
En cours de route, un homme dit à Jésus : « Je te suivrai partout où tu iras. »
Jésus lui déclara : « Les renards ont des terriers, les oiseaux du ciel ont des nids ; mais le Fils de l’homme n’a pas d’endroit où reposer la tête. »
Il dit à un autre : « Suis-moi. » L’homme répondit : « Seigneur, permets-moi d’aller d’abord enterrer mon père. »
Mais Jésus répliqua : « Laisse les morts enterrer leurs morts. Toi, pars, et annonce le règne de Dieu. »
Un autre encore lui dit : « Je te suivrai, Seigneur ; mais laisse-moi d’abord faire mes adieux aux gens de ma maison. »
Jésus lui répondit : « Quiconque met la main à la charrue, puis regarde en arrière, n’est pas fait pour le royaume de Dieu. »


L’été, saison de rêves…
Rêves de ciel bleu, de nature ensoleillée, de détente, de voyages,
Rêve d’aventure, espoir de nouvelles découvertes ou de retrouvailles, de liberté, d’un inaccessible ailleurs… Mais que d’interrogations parfois au retour des vacances !
Peut-être n’avions-nous pas pu ou su identifier nos attentes, les exprimer à notre entourage… Peut-être avons-nous cherché au dehors ce qui se donne que dans nos profondeurs ? Et si nous partions — tout simplement- à la découverte de nos proches, parfois les plus proches : conjoint, enfant, parent, frère ou soeur, compagnon, compagne ?
Ouvrir des espaces de rencontre pour accueillir l’inattendu, l’inouï … ce qui ne s’est pas encore dit … Laisser advenir des facettes du mystère de cet autre que nous croyons « connaître par coeur » et qui sans cesse nous échappe. Cet autre qui est aussi souvent nous-mêmes… Ecouter avec le cœur, prendre des temps de proximité et de silences habités. Cesser de vouloir « faire plein de choses » en oubliant de s’asseoir pour laisser advenir la confiance. Ces longues soirées où le soleil n’en finit pas de se coucher sur ce coin de plage, de forêt, de montagne…  ou du petit square d’en bas. Apprendre à écouter et accueillir une parole qui advient au moment de se dire.. -comme l’éclosion d’un sourire ou l’offrande d’un souci… Apprivoiser le mystère de cet autre si semblable et si différent de moi : « c’est le temps que tu as perdu pour ta rose qui fait ta rose si importante » dit le renard au petit prince. »

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