20e dimanche ordinaire -C- 18 août 2019 (TM)

Luc 12, 49-53
En ce temps-là,  Jésus disait à ses disciples : « Je suis venu apporter un feu sur la terre, et comme je voudrais qu’il soit déjà allumé ! Je dois recevoir un baptême, et comme il m’en coûte d’attendre qu’il soit accompli ! Pensez-vous que je sois venu mettre la paix dans le monde ? Non, je vous le dis, mais plutôt la division. Car désormais cinq personnes de la même famille seront divisées : trois contre deux et deux contre trois ; ils se diviseront : le père contre le fils et le fils contre le père, la mère contre la fille et la fille contre la mère, la belle-mère contre la belle-fille et la belle-fille contre la belle-mère. »


Jésus apporte « le feu sur la terre… ».
« Désormais une famille de cinq personnes sera divisée… »
 Pourquoi une famille de cinq personnes ?
Cinq, c’est le chiffre symbolique de la Thora, de la loi Juive.
Jésus annonce un baptême, une loi nouvelle, un autre testament, le début d’un autre monde qui ne sera plus celui de la succession de père en fils, de mère en fille, de   en belle—fille.
Il va y avoir rupture. On n’hérite pas de la foi comme on héritait de la loi.
 Il faut choisir et les choix ouvrent toujours des conflits.

Le conflit divise.
Le conflit sépare.
Il peut séparer comme la mort qui creuse des tombes ou séparer comme la vie qui creuse des espaces de liberté.

Pour créer, l’Esprit sépare.
La Parole de Dieu sépare les ténèbres et la lumière, le jour et la nuit, les eaux d’en-haut et les eaux d’en bas, la terre et l’eau…
La peur des conflits refuse la création.
Par peur des conflits, les chrétiens oublient peut-être trop vite d’aller jusqu’au bout de leurs choix.
Ne demandons pas à la loi d’assumer nos conflits à notre place.

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